Edito : ‘’ La mort et la résurrection de Jésus Dieu, victoire de Dieu sur la mort ‘’
Jésus n’est pas resté prisonnier de la mort : « Il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Ecritures » (1Co 15,3-4). Par sa résurrection, le Christ détruit la mort.
Par ailleurs, c’est en renonçant aux péchés que le Christ a accepté de mourir pour les pécheurs que nous sommes. Cette mort de l’Innocent pour les coupables est le signe que Dieu pardonne aux hommes leurs péchés et leur indique le chemin de libération de l’emprise du péché ; et ce chemin c’est la vie du Christ. Par sa mort la vie n’est pas détruite mais elle est transformée. C’est pourquoi il affirme : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Les morts qu’il a ressuscités, de son vivant, particulièrement la résurrection de Lazare et sa propre résurrection du séjour des morts témoigne de la véracité de cette parole. Dieu est effectivement vainqueur de la mort à travers la mort de son Fils, et quiconque le suis vivra aussi éternellement, fût-il mort (Cf. Jn 11,25).
C’est pourquoi le pape Jean Paul II, dans sa lettre encyclique Redemptor hominis, affirme que la mort du Christ constitue une assomption totale, c’est-à-dire l’accomplissement parfait de l’incarnation. En effet, le Christ, en vivant la condition humaine dans tous ses détails sans pécher, établit une restauration de la nature humaine : par sa mort il détruit le péché et par sa résurrection il détruit la mort. Ainsi l’homme, en suivant le Christ, est délivré de la mort et du péché par la mort et la résurrection du Christ. Et c’est cela le contenu de promesses divines contenues dans les Ecritures.
Père Romain ABOA